La relation entre l'expert et l'accompagnateur mieux défini !
La fonction de l'accompagnateur (moniteur) est également clarifiée sur quelques points importants et notamment sur son rôle pédagogique :
« la présence de l'accompagnateur pendant les épreuves a pour principal objectif d'établir un lien pédagogique avec la formation des candidats. En cas d'échec, cette présence renforce la capacité du formateur à fixer les axes de travail... L'accompagnateur et l'expert n'expriment aucun désaccord de nature pédagogique en présence des candidats. »
Cette dernière annotation est clairement destinée aux moto-écoles et aux moniteurs qui doivent désormais montrer une réserve en présence des candidats. Cette annotation va dans le même sens que celles formulées plus haut à destination des inspecteurs sur l'état du véhicule d'examen. En résumé, inspecteurs et accompagnateurs sont invités à s'entendre devant les candidats. Des sanctions peuvent être prises envers les accompagnateurs qui ne respecteraient pas ce principe.
Enfin, l'inspecteur n'est pas tenu d'indiquer le temps réalisé par l'élève, il est souverain pendant l'examen.
Dans le cas où plusieurs auto-écoles sont convoquées en même temps, c'est l'inspecteur qui organise complètement l'examen, c'est-à-dire plateau ou circulation et surtout l'ordre de passage des auto-écoles. Cette petite nouveauté dans l'organisation devrait permettre d'éviter les rivalités entre moto-écoles présentes lors des examens.
« la présence de l'accompagnateur pendant les épreuves a pour principal objectif d'établir un lien pédagogique avec la formation des candidats. En cas d'échec, cette présence renforce la capacité du formateur à fixer les axes de travail... L'accompagnateur et l'expert n'expriment aucun désaccord de nature pédagogique en présence des candidats. »
Cette dernière annotation est clairement destinée aux moto-écoles et aux moniteurs qui doivent désormais montrer une réserve en présence des candidats. Cette annotation va dans le même sens que celles formulées plus haut à destination des inspecteurs sur l'état du véhicule d'examen. En résumé, inspecteurs et accompagnateurs sont invités à s'entendre devant les candidats. Des sanctions peuvent être prises envers les accompagnateurs qui ne respecteraient pas ce principe.
Enfin, l'inspecteur n'est pas tenu d'indiquer le temps réalisé par l'élève, il est souverain pendant l'examen.
Dans le cas où plusieurs auto-écoles sont convoquées en même temps, c'est l'inspecteur qui organise complètement l'examen, c'est-à-dire plateau ou circulation et surtout l'ordre de passage des auto-écoles. Cette petite nouveauté dans l'organisation devrait permettre d'éviter les rivalités entre moto-écoles présentes lors des examens.
Le rôle de l'accompagnateur
« L'accompagnateur ne doit pas procéder à un chronométrage ou à un relevé de la vitesse lors de la réalisation des exercices. » En revanche, il apporte sa participation pour positionner le véhicule au début de l’exercice de maniabilité sans l'aide du moteur et pour l'allure réduite.
Le rôle du candidat
Le candidat a la possibilité d'annuler l'épreuve au vu des conditions climatiques, il est excusé, mais aucune nouvelle place ne sera attribuée à l'auto-école, sauf si l'annulation est à la demande de l'expert. Donc en résumé un candidat peut demander l'annulation de l'examen, mais perd sa place si l'inspecteur estime que les conditions météorologiques sont acceptables pour permettre sa réalisation.
Pendant le permis seul le candidat peut modifier le ralenti de sa machine.
Pendant le permis seul le candidat peut modifier le ralenti de sa machine.
Ne pas fumer et ne pas enregistrer
De même, il est désormais strictement interdit de fumer à l'intérieur du véhicule d'examen et aux abords immédiats des épreuves en circulation (plateau). Les téléphones portables doivent être éteints ou en position silencieux. L'enregistrement de l'examen du permis de conduire est interdit. Ces interdictions sont universelles et valables pour les candidats, les accompagnateurs et les inspecteurs.
Le rôle de l'expert (L'inspecteur)
Le chapître 8 du guide d'évaluation « conditions psychologiques de l'examen » concentre des nouveautés très importantes sur le rôle de l'expert (l'inspecteur) qui doit faire preuve d'une politesse et une courtoisie constante, mais aussi veiller à la plus grande neutralité dans l'expression orale et l'observation du candidat. Enfin l'expert doit lever toute ambiguïté notamment dans ses directives.
Le candidat doit désormais connaître après chaque exercice son résultat, les inspecteurs avaient parfois du mal à le dire jusqu'à maintenant.
De même, l'expert doit attendre que le candidat ait vu son erreur avant de remettre en place un cône sur un parcours. Auparavant, il y avait un problème au retour du parcours rapide, il était impossible de savoir si le candidat avait fait une ou deux fautes. Désormais avec le slalom uniquement à l'aller, l'examen ne pose plus de problème sur ce point.
Le candidat doit désormais connaître après chaque exercice son résultat, les inspecteurs avaient parfois du mal à le dire jusqu'à maintenant.
De même, l'expert doit attendre que le candidat ait vu son erreur avant de remettre en place un cône sur un parcours. Auparavant, il y avait un problème au retour du parcours rapide, il était impossible de savoir si le candidat avait fait une ou deux fautes. Désormais avec le slalom uniquement à l'aller, l'examen ne pose plus de problème sur ce point.
L'importance du premier contact
Le guide d'évaluation insiste également sur l'importance du premier contact entre l'inspecteur et l'élève :
« Le premier contact a une influence déterminante sur le déroulement de l'examen et le résultat final. S'il est vrai qu'en situation d'examen, un candidat perd habituellement une partie de ses moyens, la qualité de l'accueil peut, dans une large mesure, contribuer à compenser cette difficulté. L'expert doit prendre l'initiative du premier contact, et ne pas se formaliser s'il n'obtient pas en retour la courtoisie escomptée. »
Les inspecteurs reprochaient généralement aux accompagnateurs le stress des élèves pendant l'examen. Le guide de l'évaluation reconnaît désormais la situation stressante de l'examen, ce n'est plus l'accompagnant qui en est responsable, mais l'examen en lui-même. Il est donc demandé explicitement aux inspecteurs d'aider les élèves à se déstresser en soignant le premier contact.
« Le premier contact a une influence déterminante sur le déroulement de l'examen et le résultat final. S'il est vrai qu'en situation d'examen, un candidat perd habituellement une partie de ses moyens, la qualité de l'accueil peut, dans une large mesure, contribuer à compenser cette difficulté. L'expert doit prendre l'initiative du premier contact, et ne pas se formaliser s'il n'obtient pas en retour la courtoisie escomptée. »
Les inspecteurs reprochaient généralement aux accompagnateurs le stress des élèves pendant l'examen. Le guide de l'évaluation reconnaît désormais la situation stressante de l'examen, ce n'est plus l'accompagnant qui en est responsable, mais l'examen en lui-même. Il est donc demandé explicitement aux inspecteurs d'aider les élèves à se déstresser en soignant le premier contact.
Pendant l'examen
« La qualité d'une évaluation dépend du niveau d'expertise technique de l'expert, mais
également de sa capacité à instaurer un climat propice à la restitution des compétences réelles du candidat. »
Le travail de l'inspecteur est valorisé, il n'est plus là simplement pour une expertise technique, il a une nouvelle fonction tout aussi importante qui est de mettre en bonne condition le candidat.
« Dans le même esprit, il pourra lui prodiguer des recommandations et des conseils, s'il estime qu'ils peuvent être de nature à favoriser la restitution des compétences.
En cas d'émotivité importante constatée en cours d'épreuve, il peut être utile de s'arrêter quelques instants pour permettre au candidat de retrouver son calme et ses moyens. »
Sur le terrain, certains inspecteurs travaillent déjà comme cela en gérant le stress des candidats, notamment en aménageant l'examen. Cette pratique est désormais clairement recommandée dans le guide d'évaluation.
également de sa capacité à instaurer un climat propice à la restitution des compétences réelles du candidat. »
Le travail de l'inspecteur est valorisé, il n'est plus là simplement pour une expertise technique, il a une nouvelle fonction tout aussi importante qui est de mettre en bonne condition le candidat.
« Dans le même esprit, il pourra lui prodiguer des recommandations et des conseils, s'il estime qu'ils peuvent être de nature à favoriser la restitution des compétences.
En cas d'émotivité importante constatée en cours d'épreuve, il peut être utile de s'arrêter quelques instants pour permettre au candidat de retrouver son calme et ses moyens. »
Sur le terrain, certains inspecteurs travaillent déjà comme cela en gérant le stress des candidats, notamment en aménageant l'examen. Cette pratique est désormais clairement recommandée dans le guide d'évaluation.
L'équipement et sa vérification
Une première vérification sommaire de l'équipement par l'inspecteur intervient avant le début des épreuves, un contrôle plus approfondi est réalisé pour l'épreuve hors circulation à l'issue d'un contrôle de l'état de la moto et pour l'épreuve en circulation, avant le départ et lors de l’installation.
En toute logique, le passager (qui apporte sa participation à l'allure réduite) doit porter un équipement aux caractéristiques identiques.
Si un passager ne présente pas un équipement adéquat, le candidat est invité à changer de passager. Si personne n'est en mesure de se substituer au passager, le candidat sera tout de même examiné.
Le casque :
Homologué NF ou CE et avec la présence des dispositifs réfléchissants.
Les gants :
Adaptés à la pratique de la moto soit avec un marquage NF, CE ou EPI ou renforcés et munis d'un dispositif de fermeture au poignet.
Les chaussures montantes sont désormais obligatoires :
C'est une autre nouveauté de ce permis, le candidat doit porter des chaussures montantes ou des bottes. Les bottes en caoutchouc sont interdites.
Veste et pantalon :
Le pantalon est désormais obligatoire de même qu'un blouson avec des manches longues. Le simple coupe-vent est interdit.
Attention, en cas de défaillance au niveau de son équipement, le candidat ne pourra ni passer l'examen, ni être excusé pour ce motif.
Si le casque paraît manifestement de taille inadaptée l'expert l'indique au candidat, applique la notation B à l'exercice du déplacement sans l'aide du moteur et lui demande de trouver un casque conforme pour les exercices suivants. En l'absence de casque : pas d'examen !
En toute logique, le passager (qui apporte sa participation à l'allure réduite) doit porter un équipement aux caractéristiques identiques.
Si un passager ne présente pas un équipement adéquat, le candidat est invité à changer de passager. Si personne n'est en mesure de se substituer au passager, le candidat sera tout de même examiné.
Le casque :
Homologué NF ou CE et avec la présence des dispositifs réfléchissants.
Les gants :
Adaptés à la pratique de la moto soit avec un marquage NF, CE ou EPI ou renforcés et munis d'un dispositif de fermeture au poignet.
Les chaussures montantes sont désormais obligatoires :
C'est une autre nouveauté de ce permis, le candidat doit porter des chaussures montantes ou des bottes. Les bottes en caoutchouc sont interdites.
Veste et pantalon :
Le pantalon est désormais obligatoire de même qu'un blouson avec des manches longues. Le simple coupe-vent est interdit.
Attention, en cas de défaillance au niveau de son équipement, le candidat ne pourra ni passer l'examen, ni être excusé pour ce motif.
Si le casque paraît manifestement de taille inadaptée l'expert l'indique au candidat, applique la notation B à l'exercice du déplacement sans l'aide du moteur et lui demande de trouver un casque conforme pour les exercices suivants. En l'absence de casque : pas d'examen !